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Un poème de Corbeyran

Au mépris de la mort

Quand la vision s’efface

Au défi des menaces

Quand la passion l’emporte

Prends garde, marchand

Révise tes prières

Prends garde à tes chimères

Bouches ouvertes au néant

Fronts plissés, grimaçants

Visages déformés

Gestes lents

Déjà figés

Regards hautains

Yeux éteints

Corps de pierre

Cœurs amers

Dévorés par les vents

Fantômes grimaçants

Patiemment rongés par le temps.

Corbeyran-Chayé :

Le marchand de temps

 

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